Période coloniale: Le contexte sportif
Période coloniale
Le contexte sportif
Pendant cette époque coloniale, le football était devenu une opportunité unique pour les clubs musulmans de se mesurer aux « roumis » et affirmer leur identité ethnique.
D'Est en Ouest, les associations musulmanes se mobilisèrent pour créer leur équipe en répondant tant bien que mal aux énormes exigences des autorités administratives en surmontant les incroyables obstacles érigés pour les dissuader.
En fait, sans revenir sur ces lourdes formalités administratives, les premiers clubs musulmans ont vu le jour pour la première fois en 1908 à Mascara avec l'Etoile Musulmane (EMM), puis le FCM en 1913, et enfin le Ghali (GCM) en 1925, le seul club des trois reconnu officiellement deux ans après par les autorités administratives.
C'est dans ce contexte très difficile que naquirent officiellement les premiers clubs musulmans le MCA en 1921, et le CSC en 1926, le GCM et…l'USMO.
A Oran, naîtront plus tard l'Association Sportive Musulmane Eckmühléenne (ASME) créée en 1933 par les principaux fondateurs Boualem Bouakeul et Souyah Houari, renommée plus tard ASMO (El Jamaïya), le MCO fondée en 1946 entre autre par un des fondateurs de l'USMO Boumefraa, puis les petits poucets du SCMO, EMO ou OMA
Parmi les autres associations musulmanes créées dans l'Ouest avant la Seconde, nous citerons pour rappel : le FCM Saïda (1926) remplacée par MCS après 45, le Sari Amel Mohammadia (SAM, 1930), l'USM Bel-Abbès (1933), l'USM Témouchentoise (1937), l'ES Mostaganem (1940), la JSMT (45), les Tlemcenniennes de l'USFAT et JSMT, le MCS (47), le RCM Relizane…
Les voisins MCO, ASME, EMO, SCMO