Période coloniale: L’USMO européanisée
Période coloniale
Pour contrecarrer les effets du marquage identitaire et l'ambiance de révolte, l'Administration française imposa 4 circulaires (1928 à 1936) en obligeant les associations musulmanes d'utiliser le terme « Franco Musulman » dans leur nom et en intégrant des joueurs européens et des dirigeants « français » dans leur structure.
Bien entendu, l'USMO comme toutes les associations musulmanes protestèrent contre ces mesures discriminatoires et plusieurs rencontres furent annulées pour non respect de quota comme ce fut le cas de la rencontre entre les doyens oranais des 2 camps USMO-CALO en mars 1936.
Contrainte et forcée, l'USMO sans modifier son sigle dut intégrer dans son effectif les deux frères Martinez, et dans son Comité Directeur Michel Deharo devenu le 3ème président de l'histoire du club après Nemri et Benkoula, ainsi qu'un autre français sympathisant Merceron.
Fort du soutien de ses consœurs à l'image du Croissant Sigois (CCS), l'USMO résista fortement à la pression des autorités administratives et maintint son équipe à ossature musulmane. Sans abdiquer, les dirigeants Usmistes avec à leur tête Deharo le nouvel homme fort, menèrent un bras de fer historique contre le Gouverneur Général qui finira par céder en closant « l'Affaire USMO » par décret du 8 septembre 1936.
D'ailleurs cette politique injuste de quotas fut définitivement abandonnée après les évènements de mai 1945 et le retour de guerre d'Indochine des combattants musulmans.
USM Oran A Alger 1930
USMOran 1936