LA PERIODE POST INDEPENDANCE: Le ratage

 

LA PERIODE POST INDEPENDANCE

Le ratage

Présentation sommaire par Lahcène BELAHOUCINE 

 

 

La suite du parcours après le ratage de la première DH :

 

 Après ce ratage de l'accession à l'élite, l'USMO n'eut guère les mêmes allants et entrains de jadis. Faute de jouer dans la Cour des Grands, le club légendaire dut se contenter de faire de la figuration dans le championnat de la nouvelle Division d'Honneur élargie en 64 après la création de la DN I réservée aux SCMO, MCO, ASM et plus tard au RCO en 75.

 

 Malheureusement, l'USMO périclita et ne fut plus que l'ombre de lui-même malgré la fidèle passion que gardèrent certains anciens, eu égard aux moments de joie et de fierté que leur procura ce club mythique durant les dures moments de frustration de l'époque coloniale.

 

 Ainsi certains nostalgiques refusèrent d'abdiquer en faisant tout pour ne pas laisser disparaître un symbole de l'histoire du football oranais.

 

 Parmi eux, nous retrouverons Bouzidi Ahmed et presque tous les membres de la dynastie des Bendjahène qui se succédèrent de père en fils, ainsi que la famille Boughrassa pour tenter de remettre le doyen oranais sur les bons rails.

 

 Ce fut presque peine perdue malgré plusieurs tentatives de restructuration du club et surtout l'apport de cadres aguerris venant des grands clubs voisins comme ce fut le cas en 1964 avec les Hamraoua Naïr Kadour et Hadj accompagnés du défenseur Ouis, en 1968 avec les Asémistes Pons et Berrahal et en 1971 avec les vieux briscards Zrégo et Habi Hasni.

 

 Même des grands entraineurs confirmés ne pourront rien, à l'instar du grand Draoua Habib de retour au bercail après son fructueux exil en Tunisie, ou à un degré moindre le légendaire Chengou qui revint tardivement à l'USMO en 1967 en tant qu'entraîneur joueur en prêtant son pied fort au nouveau coach Hamadène.

 

Les faux espoirs des années 70s :

 

 Sous la houlette du grand formateur Hamadène, une nouvelle génération 70s allait apparaître pour donner espoir aux Anciens amoureux inconditionnels de la doyenne Union Oranaise : Amar, Baghdad, Bendjahène Ali et Houari, Bouziane, Boukhalfa, Bourguiba, Hachemi, Kessaïri, les frères Loumi, Malek, Medjahed Senouci, Tasfaout Hamida, Touati….renforcée par Sebaa Bachir (ex keeper de Boufatis et du NARO) et l'ancienne Star Asémiste Hasni.

 

 Les jeunes poulains de Hamadène se mirent à rêver tout en réalisant concrètement un remarquable parcours en Coupe d'Algérie en 1971 en éliminant de grosses pointures comme le CSS Kouba (2-1) coaché par Arab avec ses internationaux Nassou, Bellamine, les frères Aït Chegou et la star algéroise Amirouche, en 1/16ème de finale à El Asnam. 

 

 Puis ce fut le tour en 1/8ème de finale (1-0) contre le GCM  de Mahi et son Goleador Belkedrouci au Stade du 19 Juin, avant d'être éliminé (3-1) aux quarts par le finaliste USMA spécialiste de la 'Dame' avec ses internationaux El Okbi, Oulkhiar, Bernaoui, Saadi, Aïssaoui.

 

 

 

 

 

Mais la meilleure saison de cette génération 70s fut celle de 75/76 où elle disputa le titre au RCGO jusqu'à l'ultime fin de parcours sous la houlette du mentor Gnaoui de retour au bercail une fois de plus.

 

Bien évidemment, cette génération fut décimée au profit des 2 clubs voisins pensionnaires de la NI : Sebaa et Medjahed au MCO, Baghdad, Bouziane, Kessaïri, Tasfaout chez l'ASMO.

 

A la réforme du MJS 76, l'USMO fut intégrée à l'ONACO et devint officiellement le NADIT Oran en 1977. Il y eut quelques exploits avec de nouvelles têtes et quelques cadres en fin de carrière à l'image de Fréha, qui ont permis à l'ex USMO de se distinguer encore en Coupe d'Algérie en éliminant l'USMH pensionnaire de la N1.

 

En 1980, il y eut une formation prometteuse au Nadit-USMO avec quelques jeunes talents Bouziane, Charef, Djemaï, El Madaoui, Fadel, Hadad, Namouci, Zeggai¨qui se sont une fois de plus dispersés par la suite.

 

Puis ce fut la plongée vers les affres de l'anonymat durant de longues années de sommeil. Même en reprenant sa structure de jadis avec ses couleurs « Kahla - Baïda » et son sigle Unioniste, il ne s'en sortit pas mieux de son gouffre…

 

 

 

 

 

 



17/02/2010
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